Soucieuse de la qualité de prise en charge de ses patients, la Clinique Jeanne d’Arc s’est engagée dans une démarche d’amélioration continue de la qualité et de la sécurité des soins.

Nos équipes médicales, soignantes et administratives, avec l’aide des représentants des usagers, font tout pour vous garantir une prise en charge personnalisée, dans les meilleures conditions d’accueil, de sécurité et de confort, tout en respectant vos droits, vos convictions et vos attentes.

Cette volonté repose sur une politique de progrès élaborée annuellement par les professionnels et les praticiens qui composent le Comité Qualité, des Vigilances et des Risques (CoQUAVIRIS).

Cette instance coordonne la mise en œuvre du programme qualité et sécurité des soins par les différentes commissions compétentes : • C.L.I.N. Comité de Lutte Contre les Infections Nosocomiales • C.L.A.N. Comité de Liaison Alimentation Nutrition • C.L.U.D Comité de Lutte contre la Douleur • C.S.T.H Comité de Sécurité Transfusionnelle et d’Hémovigilance • Co.ME.DIMS Comité des Médicaments et des Dispositifs Médicaux.

Ce comité assure également la gestion de la maitrise des risques et des dysfonctionnements au sein de l’établissement et veille à la mise en œuvre de formations continues, d’évaluations de pratiques professionnelles et de suivi d’une quinzaine d’indicateurs (satisfaction des patients, conformité du dossier patient, prise en charge de la douleur, infections du site opératoire, couverture vaccinale…).

Pour avoir accès aux résultats, vous pouvez vous connecter directement sur le lien :

https://www.has-sante.fr/jcms/1227_FicheEtablissement/fr/gcs-chirurgie-en-chinonais-et

L’accès au dossier médical

Un dossier médical est constitué au sein de l’établissement. Il comporte vos informations de santé auxquelles il vous est possible d’accéder en formulant votre demande auprès de la direction. Il peut vous être communiqué soit directement, soit par l’intermédiaire
d’un médecin que vous choisissez librement. Vous pouvez également le consulter sur place, avec ou sans accompagnement d’un médecin, selon votre choix.
Les informations ainsi sollicitées ne peuvent être mise à votre disposition avant un délai minimum de 48 heures après votre demande mais doivent vous être communiquées au plus tard sous 8 jours, délai porté à 2 mois si les informations datent de plus de 5 ans.
La consultation sur place est gratuite.
La copie et l’envoi seront facturés (15€).
Votre dossier médical est conservé 20 ans à compter de la date de votre dernier séjour et 30 ans pour les dossiers transfusionnels.

Informatique et libertés

La Clinique est équipée d’un système d’information automatisé conforme aux règlementations hébergeant notamment votre dossier médical informatisé utilisé à toutes les étapes de votre séjour.
Avec votre accord, ces données pourront être amenées à être échangées avec d’autres professionnels de santé afin d’améliorer la qualité de votre suivi et la continuité de vos soins.
Dans le respect des dispositions de la CNIL, vous avez le droit à l’accès aux informations vous concernant, à leur modification ou leur suppression.

Le consentement éclairé aux soins : principe et fonctionnement

Le principe : tout acte médical et tout traitement doit faire l’objet d’un consentement libre et éclairé de la part du patient. À cette fin, tout professionnel de santé, médecin ou autre, doit informer le patient des conséquences de ses choix et des risques éventuels des soins proposés. 
Cas particuliers :
1- lorsque la personne n’est pas en état d’exprimer sa volonté, la personne de confiance ou la famille ou, à défaut, un de ses proches doit être consulté préalablement.
2- le consentement du mineur ou du majeur sous tutelle doit être systématiquement recherché. Si le refus de traitement par la personne titulaire de l’autorité parentale, ou par le tuteur, ou un majeur sous tutelle, risque d’entraîner des conséquences graves pour la santé de la personne concernée, le médecin donne les soins indispensables.

Expression de la volonté du patient relative à la fin de vie

« Les directives anticipées » (cf. article L.1111-11 du code de la santé publique)
Toute personne admise dans un établissement de santé ou dans un établissement médico-social peut signaler, à tout moment, l’existence de directives anticipées. Elles indiquent ses souhaits relatifs à sa fin de vie et les conditions concernant la limitation ou l’arrêt de traitement.
Cette mention, ainsi que les coordonnées de la personne (y compris la personne de confiance) qui en est détentrice, sont portées dans le dossier médical. Le médecin n’est pas tenu de s’y conformer si d’autres éléments venaient modifier son appréciation.

Protection des enfants mineurs

Tant pour des raisons pratiques que par respect du malade, dans l’esprit de la loi, toute intervention sur les enfants mineurs nécessite le recueil du consentement de la ou des personnes détenant l’autorité parentale, sans pour autant renoncer au droit à la parole de l’enfant.

Les mineurs ne peuvent pas sortir seuls. La présence de l’un des deux parents (ou du tuteur légal) muni d’une pièce d’identité est indispensable.

À défaut, la présentation d’une autorisation dûment signée par la personne détentrice de l’autorité parentale est nécessaire.

Elle doit désigner nominativement la personne ou la société de transport habilitée à venir chercher l’enfant, avec une pièce d’identité.

Protection des majeurs protégés

Dans le cas où une altération des facultés mentales ou corporelles place une personne dans l’impossibilité de pourvoir seule à ses intérêts, des mesures de protection peuvent être mises en œuvre conformément à la législation applicable pour la protection des majeurs incapables.
De ce fait et selon chaque situation particulière, avant toute intervention, il convient toujours d’obtenir le consentement du malade ou celui de son représentant.

Personne à prévenir

La personne à prévenir est contactée par l’équipe médicale et soignante en cas d’évènements particuliers au cours de votre séjour d’ordre organisationnel ou
administratif (transfert vers un autre établissement, fin de séjour, sortie, etc…).
Elle n’a pas accès aux informations médicales vous concernant et ne participe pas aux décisions médicales.

Personne de confiance

Vous pouvez désigner une personne de confiance qui pourra vous accompagner dans vos démarches et lors de vos entretiens médicaux.
Si votre état de santé ne vous permet pas de donner votre avis, le médecin ou l’équipe consultera en priorité la personne de confiance pour prendre des décisions.

Dons d’organes et de tissus

Le dernier décret concernant les dons d’organes et de tissus date de janvier 2017. Il ne modifie pas les 3 grands principes de la loi de bioéthique qui sont le consentement présumé, la gratuité du don, l’anonymat entre le donneur et le receveur.
On peut refuser un prélèvement après la mort en s’inscrivant sur le registre national des refus. Cette inscription est désormais possible en ligne sur le site :
registrenationalsesrefus.fr
Ce refus peut être également notifié par un écrit daté et signé, confié à votre personne de confiance ou à un proche.
Enfin, vous pouvez communiquer oralement votre opposition.
Il est à noter que ce refus peut être partiel et ne concerner que certains organes ou tissus. Pour tout complément d’informations : www.donsorganes.fr

Sécurité

Toutes les dispositions réglementaires en vigueur en matière de sécurité incendie sont respectées dans notre établissement. Les consignes d’évacuation des
locaux sont affichées dans les lieux communs. En toute situation, il est important de conserver son calme et de suivre les indications du personnel formé à ce type
d’incidents.
Pour la sécurité de tous, nous vous invitons à signaler tout comportement suspect et/ou anormal aux professionnels de santé.

Interdiction de fumer

En application de la règlementation en vigueur relative à la lutte contre le tabagisme, pour la sécurité de tous, il est strictement interdit de fumer dans l’ensemble des locaux de l’établissement. Les cigarettes électroniques sont également proscrites.

Respect de votre repos

Le silence constitue l’un des éléments du confort et du rétablissement des malades. Il vous est demandé, ainsi qu’à vos visiteurs, de le respecter. Les visites sont autorisées de 14h00 à 19h00, déconseillées aux enfants de moins de 12 ans dans leur propre intérêt. Il est demandé de limiter à 2 le nombre de visiteurs par patient présent en même temps dans la chambre et de ne pas recevoir la visite de personnes présentant des signes infectieux.

Culte et religion

Vos opinions et croyances sont respectées.

Représentant des usagers

La Commission des usagers (CDU) veille au respect de vos droits et facilite vos démarches. Elle contribue par ses avis et propositions à l’amélioration de la politique
d’accueil et de prise en charge des patients et de leurs proches.
Soumis au secret professionnel, les membres de cette commission se réunissent au moins une fois par trimestre selon un ordre du jour arrêté par le président en relation avec les membres.
La CDU produit des comptes-rendus utiles à l’élaboration de la politique de la qualité, de la sécurité et de l’accueil des patients.
Les coordonnées des représentants des usagers sont affichées à l’accueil de la clinique. Pour tout renseignement, contactez la direction au 0247937000.

Réclamations

Toute réclamation doit être adressée par écrit à la direction de la clinique.
Si vous estimez avoir reçu un préjudice, vous pouvez contacter la Commission Régionale et Interrégionale de Conciliation et d’Indemnisation des accidents médicaux, des affections iatrogènes et des Infections nosocomiales (CRCI).

Incontinence

L’incontinence urinaire concerne 3 à 6 millions de Français, selon les études, toutes classes d’âges, hommes et femmes confondues. Seules 10 à 15% de ces incontinences sont traitées. Par pudeur, par honte, mais aussi par fatalisme ou par manque d’information, les pathologies urinaires sont trop souvent ignorées, négligées et donc non traitées.

Pour lever le voile sur un sujet encore tabou, l’Association Française d’Urologie (AFU) organise tous les ans, depuis 2003, une semaine nationale dédiée à l’incontinence. L’objectif est :

  • D’informer le public sur la fonction urinaire et ses dysfonctionnements ;
  • De sortir de l’isolement ceux qui n’osent pas parler de leurs difficultés ;
  • D’apporter des réponses concrètes aux questions de chacun ;
  • D’aider les médecins généralistes qui sont les premiers acteurs de la prise en charge de l’incontinence et des pathologies urinaires, en facilitant la communication avec les patients ;
  • De proposer un point sur l’état de l’art, les dernières évaluations et les dernières recommandations en matière de traitements.

Cancer colorectal

  • 41 000 nouvelles personnes par an ;

  • 17 500 décès par an ;

  • 3ème cancer le plus fréquent ;

Le cancer colorectal se guérit dans 9 cas sur 10 lorsqu’il est dépisté à temps, et pourtant il reste le 2ème cancer le plus meurtrier en France.

Pour plus d’informations :

https://www.santepubliquefrance.fr/maladies-et-traumatismes/cancers/cancer-du-colon-rectum/donnees/#tabs

Obésité

L’obésité est une maladie chronique et multifactorielle par ses causes, contre lesquelles il est difficile de lutter. Elle a des conséquences multiples, parfois dramatiques : 55.000 décès en France chaque année.

Au total, la population en surpoids ou obèse représente aujourd’hui près d’un Français sur 2. Tous les publics sont concernés.

Pour plus d’informations :

https://solidarites-sante.gouv.fr/soins-et-maladies/prises-en-charge-specialisees/obesite/

Prostate

Le cancer de la prostate peut se présenter sous la forme d’une tumeur localisée (circonscrite à la prostate – on parle alors d’adénocarcinomes) ou sous une forme évoluée, avec des métastases ganglionnaires et osseuses. Avec environ 71 000 nouveaux cas estimés en France en 2011, le cancer de la prostate est le cancer le plus fréquent chez l’homme, nettement devant les cancers du poumon (27 500 cas) et du côlon-rectum (21 500 cas).

Tabac

Responsable de plus de 75 000 décès par an, le tabagisme est encore d’usage courant en France. Après une période de relative stabilité entre 2010 et 2016, sa consommation est désormais en baisse.

Selon Santé publique France, en 2019, 30 % des 18-75 ans déclaraient fumer, et 24 % fumeraient quotidiennement. Cela représente une baisse inédite depuis 2014 de 3,9 points pour le tabagisme et de 4,5 points pour le tabagisme quotidien.

Cependant, de nombreux fumeurs ont la volonté d’arrêter de fumer mais sans y parvenir forcément :

31,8 % des fumeurs déclarent avoir abordé la question du tabac avec un médecin ;

Le 31 mai de chaque année, l’Organisation Mondiale de la Santé et ses partenaires organisent la Journée mondiale sans tabac. Cette journée vise à mettre l’accent sur le rôle décisif joué par les professionnels de la santé dans la lutte antitabac. Ces derniers sont en effet en contact avec un pourcentage élevé de la population cible et ils ont l’occasion d’aider les fumeurs à modifier leur comportement. Ils peuvent aussi donner des conseils et des réponses aux questions relatives aux conséquences du tabagisme.

Pour plus d’informations :

https://www.santepubliquefrance.fr/determinants-de-sante/tabac

Cancer du sein

Toutes les femmes doivent pouvoir bénéficier d’un examen clinique des seins (palpation) une fois par an dès l’âge de 25 ans.

Cet examen annuel peut être réalisé par leur médecin traitant, leur gynécologue ou une sage-femme. 

Le dépistage du cancer du sein repose sur une mammographie (examen radiologique), associée à un examen clinique des seins.

Pour plus d’informations :

https://www.santepubliquefrance.fr/maladies-et-traumatismes/cancers/cancer-du-sein

Hygiène des mains

Dès votre entrée, les soignants vous proposeront un flacon de solution hydro-alcoolique.

Mais au fait, qu’est-ce qu’une solution hydro-alcoolique ?

Il s’agit d’un mélange d’eau et d’alcool. Une solution hydro-alcoolique permet la destruction des bactéries, virus et champignons. A cette solution est ajouté un émollient afin de rendre la peau douce.

La solution hydro-alcoolique permet-elle de remplacer le lavage des mains ?

Non. La solution hydro-alcoolique ne nettoie pas les mains. Elle doit être utilisée en complément d’un lavage des mains à l’eau et au savon.

Pourquoi utilisons-nous de la solution hydro-alcoolique à la clinique ?

Afin de maîtriser les risques infectieux et assurer une sécurité de vos soins.

Nos conseils :

Attention, la solution hydro-alcoolique ne doit pas être en contact avec l’œil. Les porteurs de lentilles de contact éviteront de se laver les mains avec une solution hydro-alcoolique avant de mettre leurs lentilles. En cas de contact de la solution hydro-alcoolique avec les yeux, rincez immédiatement et abondamment à l’eau claire.

Dans certains cas, l’utilisation d’une solution hydro-alcoolique est contre-indiquée. Vous ne devez pas utiliser de solution hydro-alcoolique si :

  • Votre peau est irritée, abîmée ou comporte une plaie ;
  • Vous avez les mains mouillées. La solution hydro-alcoolique est alors diluée et son effet est diminué ;
  • Vous avez les mains sales. La solution hydro-alcoolique permet de désinfecter les mains et non de les nettoyer.

Pour plus d’informations :

https://solidarites-sante.gouv.fr/soins-et-maladies/qualite-des-soins-et-pratiques/securite/mission-mains-propres-la-france-s-engage-sur-l-hygiene-des-mains/article/hygiene-des-mains-pourquoi-elle-est-essentielle